Annick Bureaud
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Looking for the coucous
Paris, France
Art critic, director Leonardo/Olats // Critique d’art, directrice de Leonardo/Olats
I am living in Paris. But I was born and grew up in the countryside, in Limousin. Each Spring, everyone wanted to be the first to hear the “coucou” (Cuculus canorus) singing. When, in the distance, the two sounds “ku-ku” resonnated, it meant that Winter was over. The adults eyes, as well as those of the kids, were shining.
As a child, with my grand-mothers, we were searching for another coucou: a flower. Rare and wild, with a violet flower on a 20 centimeters stem, it was growing in the depth of the fields and was not easy to spot (at least for me). When we were discovering one of them, it was pure wonder. I had the feeling that I had accessed something precious. We did not pick them.
I had forgotten about the bird and the plant, until this Spring 2020, when Tatiana Kourochkina and Claudia Schnugg told me about the orchids that were growing in their gardens. They looked like so much the flower of my childhood. I don’t know her name, I believe it was a Dactylorhiza.
Perhaps, in your travel around the world, there will be an art project that will connect our orchids …
Les coucous
Il y a longtemps que j’habite à Paris maintenant. Mais je suis née et j’ai grandie à la campagne, en Limousin. Au printemps, chacun voulait être le premier à entendre le chant du coucou (Cuculus canorus). Quand, au loin, nous entendions les deux sons “ku-ku”, cela signalait la fin de l’hiver. Les yeux des adultes comme ceux des enfants brillaient.
Enfant, avec mes grands-mères, nous partions à la recherche d’un autre coucou, une fleur cette fois. Sauvage et rare, avec une fleur dans les violets sur une tige d’environ 20 centimètres, elle poussait au fonds des près et n’était pas facile à trouver (en tout cas, pour moi). Quand nous en découvrions une, c’était l’émerveillement. J’avais le sentiment d’avoir accès à quelque chose de précieux. Nous ne les cueillions pas.
J’avais oublié l’oiseau et la plante, jusqu’à ce que, en ce printemps 2020, Tatiana Kourochkina et Claudia Schnugg me parlent des orchidées dans leurs jardins respectifs. Elles ressemblaient tellement à la fleur de mon enfance. J’ignore son nom, je crois que c’était une Dactylorhiza.
Peut-être y aura t-il, dans ton voyage autour du monde, un projet artistique qui unira nos orchidées …